Les Forêts
Les forêts
Théâtre autrefois des chasses royales et princières, les forêts d'Île-de-France sont pour les Franciliens synonymes de détente, de loisirs. Chantilly, Halatte et Ermenonville au nord, Fontainebleau et Sénart au sud, Rambouillet et Marly à l'ouest, Ferrières à l'est : les forêts forment une véritable couronne verte autour de Paris.
Brève histoire des forêts franciliennes
La surface de la forêt en Île-de-France, comme en France, a fortement varié, mais aussi fréquemment bougé au cours des siècles. On sait qu'une succession de futaies constituait l'immense massif gaulois qui filait de la Seine à la Belgique à l'époque gallo-romaine. Mais, après la cueillette et la chasse, et ce jusqu'à la Révolution, l'agriculture a amené les hommes à défricher massivement, partout en France : la forêt devient un espace à détruire, avant que sa fonction de production (bois de chauffage, construction navale, pâte à papier…) et qu'un « renouveau forestier » ne s'affirment.
Avant la Révolution
Les grandes forêts d'Île-de-France, aujourd'hui dans le domaine national, sont pour la plupart d'anciennes forêts royales, seigneuriales ou ecclésiastiques « confisquées » à la Révolution. Leur image est associée à celle de princes chevauchant à la poursuite de cerfs mythiques. François Ier parcourant les forêts de Retz ou de Fontainebleau, le Roi-Soleil chassant le cerf ou le lièvre à Rambouillet : les souverains ont pleinement profité des massifs forestiers bordant leur royaume. Chacun de ces personnages royaux s'est plu à aménager nombre d'allées, de routes, de chemins forestiers. Toutefois, tout au long du 17e s., l'augmentation de la demande en bois de feu et surtout en bois de construction civile et navale suscite un intérêt nouveau pour les domaines boisés. Les forêts ne sont plus seulement de vastes territoires de chasse, et la hausse de leur rentabilité conduit à la rationalisation de leurs modes d'exploitation. En 1661, constatant l'état de dégradation des forêts, Colbert lance le premier recensement des forêts royales et, huit ans plus tard, en 1669, la fameuse ordonnance de St-Germain établit les bases de la gestion forestière moderne (elle instaure par exemple la mise en réserve d'un quart de la superficie exploitable afin de favoriser la croissance en futaie, pratique toujours d'actualité) et réorganise les Eaux et Forêts. Pour la première fois, des mesures contraignantes interviennent en forêt privée en vue d'assurer la pérennité de la forêt française.
Près d'un siècle est cependant nécessaire à l'application effective de ces nouvelles réglementations forestières, qui comprend plusieurs étapes : la délimitation des forêts grâce à la cartographie, le marquage physique de l'espace forestier par des bornes et des fossés, la création d'une voirie adaptée pour exploiter plus facilement les produits des coupes et organiser chasses à courre et traques.
Au 18e s., la région est encore très boisée ; les grandes forêts, St-Germain, Fontainebleau, sont plus vastes qu'aujourd'hui, surtout pour les plus proches de Paris, comme Meudon et Sénart. Elles sont la propriété de la Couronne et sont réservées aux chasses royales et seigneuriales, sources de dévastation tant par le gibier que par les chasseurs, grief que l'on retrouve fréquemment dans les cahiers de doléances des villageois d'Île-de-France.
Au 19e s.
Si la Révolution modifie quelque peu le paysage de l'Île-de-France (mutations des propriétés, le clergé perdant ses biens), c'est surtout au 19e s. que le changement se fait spectaculaire : les deux transformations essentielles sont l'invasion des établissements industriels et l'accroissement massif de la population. Les premiers lotissements apparus sous le Second Empire s'établissent aux dépens des parcs et des forêts. Celles-ci occupent au début du 19e s. en Île-de-France un espace deux fois plus réduit qu'aujourd'hui, où leur surface est de 278 000 ha, ce qui, rapporté à la superficie de l'Île-de-France, correspond à un taux de boisement de 23 %, peu éloigné du taux national de 26 %. Malgré son caractère urbain remarquable, la région est donc aussi forestière que bon nombre d'autres régions françaises ; qui plus est, sa surface boisée augmente puisqu'en 1978, ce taux était de 21,6 %. La forêt d'Île-de-France, mieux protégée que par le passé, présente encore, sur une grande part de son sol, un visage analogue à celui qu'elle avait il y a vingt siècles.
À qui appartiennent les forêts
Comme tous les autres espaces, les forêts ont un propriétaire. On distingue les forêts publiques des forêts privées. Les premières appartiennent soit à l'État (forêts domaniales), soit aux collectivités publiques (région, départements, communes…). Ce sont les plus intéressantes pour les promeneurs, car leur accès est libre, facilité par un bon réseau de routes, chemins et sentiers mis en place par l'Office national des forêts, qui les gèrent depuis 1966.
Les espaces appartenant à l'État sont grossis de bois privés de plus en plus vastes. De nos jours en effet, 71 % des surfaces boisées appartiennent à des particuliers en Île-de-France, mais ces propriétés privées sont très morcelées et de faible superficie (moins de 2 ha en moyenne). En dehors des routes et chemins publics qui les traversent, celles-ci sont le plus souvent interdites aux promeneurs.
La forêt grandeur nature
Les arbres
Les forêts privées d'Île-de-France renferment une quarantaine d'essences différentes. Cette diversité est un atout économique et écologique, et contribue à l'attrait des paysages. La plupart des essences feuillues se rencontrent dans les forêts franciliennes, dont elles sont essentiellement composées (90 % en surface et en volume). Parmi elles prédomine largement le chêne sessile (32 %), le chêne pédonculé et le chataîgnier occupant la seconde place (12 % à part égale), suivi du frêne (7 %). Les autres essences feuillues (peuplier, robinier faux-accacia, bouleau, saule, aulne glutineux, chêne pubescent) totalisent chacune moins de 5 %. Les résineux (environ 10 % de la surface forestière) sont représentés par le pin sylvestre en majorité, qui supporte les sols pauvres, et le pin laricio qui affectionne les sols plus fertiles.
Afin de reconnaître les essences les plus représentatives ou pour simplement comprendre le cycle de vie de la forêt, l'Office national des forêts a aménagé par endroits des panneaux d'interprétation à l'attention des curieux.
Certaines essences ont fait la réputation des plus célèbres bois franciliens. Le chêne, dont la hauteur peut dépasser 40 m et qui atteint sa maturité à 180 ans (certains spécimens ayant une longévité de 300 ans ou plus), possède un bois de qualité très apprécié par les ébénistes (pour sa beauté), les charpentiers (pour sa solidité) et les tanneurs (qui recherchent son écorce). Incontestable roi de la forêt de Rambouillet, il domine également en forêt de Ferrières. En forêt de Sénart, un chêne de 500 ans trône majestueusement au milieu du carrefour des Quatre Chênes.
Le hêtre, son rival, au tronc cylindrique, lisse et brillant, peut atteindre les mêmes dimensions. Mais, au-delà de 120 ans, les exploitants ne l'utilisent guère… On en trouve une bonne proportion à Fontainebleau (10 %) et dans la forêt d'Halatte. Notons que le hêtre, se développant à l'ombre, est souvent présent sous les chênes et les pins.
Le charme fait aussi figure de patriarche. Robuste et résistant, il ressemble au hêtre dont il a la longévité, mais il est plus petit en taille et son tronc est strié de cannelures. On le trouve dans toutes les forêts, dans de plus ou moins grandes proportions (14 % dans la forêt de St-Germain).
Le châtaignier, qui pousse en terrain siliceux, atteint des dimensions imposantes, mais ne résiste pas à l'épreuve du temps. Bien qu'il soit capable de vivre plusieurs siècles, on le coupe en général assez jeune, car les vieux sujets deviennent creux et souffrent de maladies. Il prédomine dans le massif de Montmorency. La forêt de Marly abrite l'un des plus gros spécimens de France : 10 m de circonférence…
Enfin, le bouleau se plaît dans les fonds sablonneux et humides. On le reconnaît à son écorce blanche et à son tronc mince, qui peut atteindre 25 m de hauteur. Les sols de la forêt de Sénart portent une chênaie-charmaie où le bouleau est omniprésent.
Des dizaines d'autres essences feuillues côtoient ces arbres dans les forêts franciliennes, notamment le frêne, l'érable, le merisier, le tilleul et le tremble.
Le conifère le plus courant en Île-de-France est le pin sylvestre. Il est très apprécié pour les opérations de reboisement, surtout en terrain sablonneux. Il a des aiguilles courtes (4 à 6 cm) groupées par 2, des petits cônes (3 à 5 cm) et une écorce tirant sur l'ocre rouge. Si les forestiers ont aimé ajouter au pin sylvestre d'autres résineux méditerranéens (pin laricio de Corse, bel arbre pouvant atteindre 50 m, présent à Fontainebleau) ou exotiques (séquoias géants à Fontainebleau toujours), il reste néanmoins l'un des ambassadeurs de cette espèce en Île-de-France. Il occupe une place significative dans la forêt d'Ermenonville et à Fontainebleau, où l'on trouve aussi des épicéas communs.
Les hôtes de ces bois
Les bois et forêts d'Île-de-France sont de véritables réservoirs de biodiversité abritant une faune et une flore à la fois denses et variées.
La flore forestière – La voûte de la forêt, les sous-bois et leur lisière favorisent une végétation très diversifiée : une flore arbustive et herbacée, des mousses, lichens, fougères (voir l'osmonde royale, fort rare, en forêt de Montmorency) pullulent sur le riche humus forestier.
Côté fleurs, vous trouverez en avril des cytises, des jacinthes et des jonquilles. Mai est la saison de l'aubépine, du muguet, de l'ancolie et des chatons de noisetier.Juin apporte genêts, bruyères, campanules, scabieuses et œillets sauvages.
Avec l'été, les plus observateurs pourront savourer quelques fruits des bois (fraises et framboises), mais attention aux lieux fréquentés par les renards qui transmettent l'échinococose !
Il faudra attendre septembre pour déguster mûres et noisettes, et l'automne pour les châtaignes ou les 500 variétés de champignons qui poussent dans les forêts de la région. Certaines espèces (violette, girolle, mousseron) sont comestibles en tous pays ; mais bien d'autre, plus difficiles à identifier avec certitude, nécessitent d'être soumises au regard averti d'un mycologue.
La faune forestière – Les futaies d'Île-de-France abritent tous les grands mammifères des forêts de plaine (cerf, chevreuil, daim, sanglier…), mais aussi de petits animaux (renard, blaireau, martre, lièvre, écureuil, hérisson…), une extraordinaire variété d'insectes (espèces parfois rares comme à Fontainebleau), des reptiles (couleuvre, vipère) et de nombreux oiseaux (rouge-gorge, mésange bleue, faisan, chouette, grive, épervier, merle…).
Les heures de vos sorties peuvent être différentes de celles des animaux sauvages, qui sont plutôt nocturnes. Pour avoir plus de chances de les rencontrer, promenez-vous juste avant la tombée de la nuit ou au petit matin.
En pleine journée, à défaut de voir les animaux, le promeneur patient, silencieux et bon observateur distinguera des traces qui sont autant d'indices de leurs habitudes et des lieux qu'ils parcourent. Les traces les plus visibles sont les boutis ou fouilles, faites par les sangliers dans les pelouses ou sur les bords des chemins lorsqu'ils cherchent avec leur groin ou « boutoir », vers, glands, racines ou champignons. Le passage du sanglier se reconnaît à coup sûr par l'empreinte de ses sabots principaux dans le sol, suivie de deux petites marques imprimées en arrière et sur les côtés par les gardes, sabots annexes placés plus haut, plus ou moins visibles selon la dureté du sol.
Les sabots des cerfs et des biches, plus allongés, laissent très rarement les marques des sabots annexes (ou alors tout en arrière et non sur le côté). Le pied du cerf est plus grand que celui de la biche, qui est très effilé.
L'un des meilleurs tests pour déceler la présence des cervidés est de regarder les ronces. Si celles-ci sont privées de leurs feuilles ou de leurs pousses terminales (surtout au printemps, quand les feuilles sortent des bourgeons), à plus d'un mètre de haut, c'est qu'elles ont à été broutées par les cerfs et les biches. Les ronciers sont particulièrement dépouillés au mois de mars quand la nourriture est rare. Même le houx est consommé malgré ses piquants. Une forêt riche en cervidés montrera des buissons et des petits arbres rabougris, taillés en boule. On dit alors que la forêt est abroutie.
Les frottis sont un autre signe évident de la présence du cerf. En juillet, au moment où ses bois sont complètement développés, il les frotte pour enlever le velours qui les enveloppe. Les tiges fraîchement écorcées sont claires et se voient de loin ; l'arbre en meurt le plus souvent. à l'époque du brame, en automne, le cerf, en rut, se frotte abondamment aux arbres et aux branches, les brisant ou les écorçant jusqu'à 1,60 m et plus, tout en poussant des cris rauques, puissants et très impressionnants.
Si vous n'êtes pas un naturaliste averti, vous pourrez approcher ces animaux en compagnie des agents de l'ONF (à l'Espace Rambouillet, par exemple).
Dans tous les cas, il convient de rester discret et de ne pas déranger la faune sauvage. L'observation – sans autorisation – de nuit avec des lampes torches peut donner lieu à une amende.
La chasse
Toutes les forêts jouent un rôle majeur dans la préservation de la grande faune ; cerfs, biches, chevreuils et sangliers y trouvent là un refuge de qualité. Actuellement, les populations de grand gibier sont estimées en Île-de-France à quelque 5 000 cerfs, 40 000 chevreuils et de très nombreux sangliers dont le nombre est difficile à préciser. Elles sont en constante augmentation depuis une vingtaine d'années, ce qui a des conséquences néfastes sur la santé des animaux, la régénération des forêts, la qualité des bois, les cultures agricoles et les espaces verts, la sécurité routière (collisions) et le maintien d'autres espèces animales. L'exercice de la chasse est important et nécessaire pour maintenir cet équilibre entre la faune et la flore.
70 % des chasseurs sont des ouvriers, des employés et des ruraux. La chasse à courre n'a pas pour autant disparu ; la vénerie a maintenu les traditions et devient même populaire : les équipages galopent dans le sous-bois de Fontainebleau, Rambouillet ou Chantilly au son des trompes et des récris de chiens, offrant aux suiveurs – à pied, en vélo ou en voiture – un beau spectacle.
La gestion cynégétique fait aussi partie de la gestion forestière. Elle est indispensable pour assurer l'équilibre entre, d'une part, les peuplements forestiers et les cultures riveraines dont la pérennité doit être préservée et, d'autre part, une faune sauvage abondante et variée. L'ONF, en tant que gestionnaire des forêts domaniales, assure cette fonction.
L'entretien de la forêt
Depuis longtemps, les forêts sont soumises à des règlements spécifiques qui manifestent la volonté constante d'assurer l'avenir du patrimoine forestier. L'administration de la forêt voit le jour avant la justice et l'armée, en 1292, lorsque Philippe le Bel crée les maîtres des Eaux et Forêts. En 1376, l'ordonnance de Moulins sur le « faicts des Eaux et Forêts » constitue le début d'un véritable code forestier.
Aujourd'hui, les forestiers qui exploitent ce monde fragile et vivant appartiennent en majorité à l'Office national des forêts, qui gère 88 600 ha des 278 000 ha boisés d'Île-de-France, soit 32 % des forêts, la moyenne nationale. Ils sont chargés d'entretenir les arbres, de veiller au renouvellement d'essences nobles en plantant et en favorisant le régénérescence naturelle. Pour cela, l'ONF vend chaque année 15 000 m3 de bois dont il réinvestit les revenus en plants et en aménagements de sentiers forestiers et espaces destinés à accueillir le nombre croissant de visiteurs.
Livrée à elle-même, la forêt dégénère. Pour atteindre de belles dimensions, l'arbre doit être dégagé et placé dans les meilleures conditions convenant à ses exigences.
Pour boiser un terrain épuisé, on plante tout d'abord des sapins, qui se contentent de peu et fournissent du bois rapidement. Leurs racines retiennent la terre que les eaux de ruissellement ont tendance à enlever et leurs aiguilles s'agglomèrent en couches épaisses. Les charmes, les bouleaux et les hêtres leur succèdent et enrichissent l'humus. Le chêne et le hêtre peuvent alors s'implanter.
L'essentiel pour les forestiers est d'avoir des arbres toujours prêts à être exploités. Ils aménagent donc la forêt de telle sorte qu'à un secteur abattu corresponde un secteur renaissant. Ce cycle de renouvellement est dit révolution. En fait, les forestiers évitent de mettre à nu tout un secteur. Des plantes touffues, mûriers, noisetiers, etc., s'emparent très vite de la zone dénudée et peuvent étouffer les jeunes pousses intéressantes. Au sein d'un même secteur, on échelonne donc deux, trois ou quatre séries d'âges voisins et l'on fait effectuer les coupes par éclaircies dans la masse boisée. Ainsi, jamais une aire importante ne se trouve dépeuplée.
Quelle que soit la révolution fixée pour une forêt, son aspect peut différer profondément par la densité de ses arbres et par le développement que les forestiers leur permettent d'atteindre. C'est ainsi que l'on rencontre la futaie, le taillis et le taillis sous futaie.
La forêt dont s'occupe l'ONF en Île-de-France est constituée pour 50 % d'un mélange futaie-taillis, pour 30 % d'une futaie feuillue, pour 15 % d'une futaie résineuse, et pour 5 % de taillis.
La futaie est un bois ou une forêt provenant de semis ou de plantation. Elle est destinée à produire des arbres de grande taille, au fût élevé et droit. Elle s'obtient à partir de jeunes plants issus de graines. C'est le seul régime pour les essences résineuses. Ce traitement permet d'obtenir les plus beaux peuplements. Quand on parle de futaie, il faut distinguer :
– la futaie pleine (ou régulière), correspondant à une population d'arbres initialement plantés en semis et qui développe (sur une longue période) une régénération naturelle par les graines qui tombent au sol. Dans ce type de culture, les arbres sont tous du même âge.
– la futaie jardinière, constituée d'arbres d'âges différents et qui sont plantés par bouquets, voire pied à pied.
– Le taillis correspond à un peuplement d'arbres (chêne vert, châtaignier ou charme) issus de rejets (tiges qui ont poussé à partir d'une souche après exploitation).
– Le taillis sous futaie est un mélange des deux méthodes précédentes sur une même parcelle (la futaie s'appelle ici « réserve »).
Aujourd'hui, la prise en compte des impacts paysagers et écologiques a conduit à mettre en œuvre des méthodes plus douces, employées chaque fois que possible, comme par exemple la régénération naturelle qui laisse pousser les semis spontanés.
Les graines issues des arbres tombent au sol, germent et se développent. Les jeunes arbres croissent lentement à l'ombre des anciens, puis sont mis en lumière par la récolte progressive des arbres adultes. Des travaux d'entretien sont nécessaires pour les dégager de la végétation concurrente (ronces, fougères…)
Texte extrait depuis : http://voyage.viamichelin.fr/web/Culture/France-Ile_de_France/Nature-Les_forets
Histoire du Grand Parc de Versailles, son Mur d'Enceinte et ses Portes Royales : http://laurentour78.canalblog.com/archives/2009/09/13/15054684.html
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